" alt="L’impact des revenus de vos enfants sur vos impôts">
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Il arrive fréquemment que les parents croient devoir ajouter les revenus de leur enfant à leur propre déclaration, augmentant ainsi leur cotisation à l’impôt. Rassurez-vous, il n’en est rien : la déclaration de revenus de votre enfant et la vôtre sont deux choses distinctes.
C’est une bonne nouvelle pour vous! En fin de compte, le revenu de votre enfant ne s’additionne pas au vôtre. Vous pouvez donc continuer de recevoir des allocations familiales pour votre enfant mineur et le fait que votre enfant est rétribué pour son travail n’en diminuera pas le montant. De plus, vous garderez les autres avantages fiscaux auxquels vous pourriez avoir droit, comme les déductions ou crédits suivants :
Il existe un cas de figure où les revenus de votre enfant affectent ce que vous devez aux autorités fiscales. Un parent seul qui a la garde de ses enfants peut réclamer le crédit d’impôt pour personne à charge admissible. Le montant de base pour l’année 2024 est de 18 056 $ au provincial et 15 705 $ au fédéral. Si vous avez un seul enfant et qu’il a gagné 7 000 $ dans l’année, cette somme sera soustraite du montant de base, qui passera ainsi à 11 056 $ au provincial, mais 8 705 $ au fédéral.
Notez que l’enfant doit être mineur pour représenter une personne à charge admissible. Donc, si vous avez plus d’un enfant, celui qui est mineur et gagne peu ou pas d’argent restera votre meilleur atout pour bénéficier au maximum du crédit d’impôt pour personne à charge admissible.
Voici quelques éléments à retenir concernant ce crédit d’impôt :
Il existe une autre situation qui pourrait vous faire perdre un avantage fiscal lorsque votre enfant gagne de l’argent : celle du transfert des frais de scolarité. Un enfant mineur aux études, si ses revenus sont peu élevés, ne paiera pas d’impôt et pourra ainsi transférer à un parent la déduction pour frais de scolarité. Toutefois, si l’enfant gagne des revenus supérieurs au montant de base, il va utiliser lui-même la déduction.
Notez que, pour les autorités fiscales, les revenus annuels d’un enfant ne sont pas uniquement ceux du travail. Si, par exemple, vous avez commencé à décaisser un régime enregistré d’épargne-études (REEE), les sommes retirées seront considérées dans le revenu annuel de votre enfant.
Si les revenus de votre enfant proviennent uniquement d’un emploi d’été, il y a de fortes chances qu’il n’ait pas gagné suffisamment d’argent pour devoir payer de l’impôt. En fait, les jeunes sont généralement exemptés tant qu’ils n’atteignent pas le seuil du montant de base. Si leurs revenus demeurent dessous de ce montant, ils sont en théorie dispensés de les déclarer aux impôts.
Toutefois, si leur employeur a retenu des cotisations à la source, le montant retenu peut être réclamé dans la déclaration de revenus afin de récupérer les sommes payées en trop.
D’autre part, il y a un certain avantage à produire cette déclaration de revenus. Le jeune peut ainsi commencer à accumuler ses premiers droits de cotisation à un REER. À mesure que les revenus de l’enfant augmenteront et que le gouvernement réclamera sa portion, il sera alors judicieux de maximiser la cotisation au REER pour réduire l’impôt à payer.
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